C'est l'heure des règlements de compte affichés à la vue de tous sur le petit écran dont elle est une habituée, connue des médias pour être, dit-on, l'influenceuse la plus suivie de France ! Ce jour-là, Poupette, de son vrai nom Kenza Benchrif, 22 ans, maman rouennaise de deux enfants avec qui elle se met souvent en scène sur les réseaux sociaux, dialogue au téléphone avec Cyril Hanouna, l'animateur TV de Touche pas à mon poste, l'émission de C8 aussi connue sous le nom de TPMP.
La raison ? Kenza, qui revendique plus d'un million d'abonnés sur son compte Snapchat est dans l'œil du cyclone : une enquête a été ouverte par le parquet à son encontre pour "soustraction par le parent d'un enfant mineur sans motif légitime à ses obligations légales compromettant sa santé, sécurité, moralité ou son éducation".
"Sa tête avait triplé de volume"
En clair, on lui reproche d'avoir fait preuve pour le moins de négligence. Son attitude a profondément choqué de nombreux internautes lorsqu'elle a expliqué sur la toile devoir conduire son fils à l'hôpital de Rouen en racontant, en pleurs, ce qui arrivait. "J'étais en train de le laver lorsque j'ai trouvé que sa tête avait triplé de volume depuis hier." Que s'est-il passé, l'enfant a-t-il fait une mauvaise chute, faute de surveillance ? L'enquête est enclenchée.
Ce n'est pas la première fois que Poupette se met ainsi en scène pour raconter sa vie privée, c'est même devenu son fonds de commerce, le plus souvent aux côtés de son mari et de leurs deux enfants. Cyril Hanouna, qui en connaît un rayon sur le sujet, l'appelle " ma chérie" ! Son omniprésence sur les réseaux sociaux enflamme régulièrement la toile au point que la Rouennaise se dit victime d'un vrai harcèlement de la part de celles et ceux qui, régulièrement, lui taillent des croupières. Ainsi, les commentaires récents au sujet de l'hospitalisation de son fils n'ont pas traîné, soupçonnant presque ouvertement la jeune mère de famille de ne pas suffisamment bien s'occuper de son enfant : "Plutôt que de raconter sa vie et de perdre son temps sur Snapchat, elle ferait mieux de conduire son fils à l'hôpital directement", écrit un internaute.
"Tu m'aimes pas ?
Tu me suis pas !"
Ce qu'elle a raconté à Cyril Hanouna après avoir été entendue par la police rouennaise est à l'image de cette exhibition permanente dont se délectent les habitués de l'émission. Au téléphone de l'animateur, Poupette est en pleurs : "Je suis une maman qui a fait des erreurs, mais je n'ai jamais eu de maltraitance envers mes enfants. Je suis enfermée dans ma chambre depuis plusieurs jours, je ne regarde plus les réseaux ou ce qui se passe autour de moi. Je suis accusée de choses tellement dramatiques…"
Des réseaux sociaux dont elle dit s'écarter pour l'instant, Poupette Kenza en a pourtant fait son métier. "C'est mon travail." En fait de travail, elle passe son temps à raconter son quotidien. Elle se filme en long, en large et en travers à tout bout de champ : "Dès qu'il m'arrive quelque chose, je me filme." C'est-à-dire ? "Quand je vais chercher mon pain, quand je marche dans la rue…" C'est vrai que c'est passionnant. Elle peut produire jusqu'à une trentaine de snaps par jour. Son mariage diffusé sur YouTube a même été vu, dit-elle, plus d'un million de fois !
Revers de la médaille : à force de raconter sa vie à longueur de journée, Poupette fait des envieux et s'expose à des retours de bâton. Récemment, pendant qu'elle était en vacances aux Maldives et qu'elle se filmait sur place, son appartement a été cambriolé ! Regrette-t-elle sa façon de faire ? "Non, je gagne ma vie avec cela."
Un comble pour elle qui s'affiche sans vergogne : aujourd'hui, elle aimerait dit-elle qu'on la laisse un peu tranquille. Son cri du cœur nous laisse perplexes : "À ceux qui me harcèlent, je leur dis : oubliez-moi ! Tu ne m'aimes pas, tu ne me suis pas". Époque épique.
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On s 'en fiche complètement !