Après avoir annoncé publiquement son soutien au maire du Mesnil-Esnard, Jean-Marc Vennin, victime d'une séquestration à son domicile lundi 20 février à l'aide d'antivol, le maire de Caudebec-Lès-Elbeuf, Laurent Bonnaterre a d'abord essuyé quelques moqueries sur Twitter puis le ton a changé. "Cela a commencé par du lol et puis ça a viré à la menace", confirme l'élu qui a porté plainte au commissariat, jeudi 23 février. Est arrivé ensuite ce message d'un internaute anonyme envoyé en "privé" sur le compte de Laurent Bonnaterre : "Si tu t'indignes pour un antivol, tu vas être étonné quand on va venir te chercher pour te pendre par les couilles si la réforme des retraites passes."
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Suite à mon message de soutien au #Maire de #MesnilEsnard je reçois maintenant des menaces de mort. C'est absolument intolérable ! Je vais évidemment porter plainte. À l'attention des confus et des complotistes cela n'a rien à voir avec les #retraites c'est une affaire locale ! pic.twitter.com/JfAHOKXrs7
Tout est parti de ce tweet de l'élu publié lundi 20 février après l'affaire du Mesnil-Esnard.
Plein soutien à mon collègue et ami #Maire du #MesnilEsnard bêtement et méchamment séquestré chez lui ce matin. Cette violence contre les #élus locaux doit cesser rapidement sinon nous serons de moins en moins nombreux à nous engager ! #Rouen @Metropole #Normandie #Elu https://t.co/kd97Efvnhb
— Bonnaterre Laurent (@BonnaterreL) February 20, 2023
De nombreux internautes se sont amusés de la gravité du ton employé par Laurent Bonnaterre au sujet de son confrère Jean-Marc Vennin, ironisant sur le caractère "violent" de l'affaire. Puis est venu ce fameux message anonyme un peu moins drôle. "Ce qui m'a marqué c'est le fait que le message me soit adressé directement en privé", explique l'élu qui avoue être très proactif sur Twitter. "C'est un peu le revers de la médaille lorsqu'on utilise beaucoup les réseaux." Pourtant, rarement l'élu avait eu à connaître une telle violence. "C'est arrivé une seule fois sur Facebook… Les commentaires de mécontentements sont nombreux sur les réseaux mais les menaces sont plus rares."
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