"Je déplore le climat délétère créé par l’opposition à Bihorel dans le cadre du débat sur la création de la commune nouvelle Bois-Guillaume–Bihorel. Indigné par des pratiques intolérables, j'en appelle à plus de respect et de tolérance. La démocratie impose que chacun puisse s’exprimer et soit entendu, mais impose aussi de la considération pour ceux qui s’investissent au quotidien dans l’intérêt général.
Lors de la semaine précédant la consultation, les élus de l’opposition et leurs sympathisants ont délibérément utilisé l’image des élus majoritaires sur des piquets indiquant qu’ils voteront NON à la fusion. Les mots "fumier" et "salaud" ont été proférés lors de l'annonce des résultats en Mairie, devant une nombreuse assistance. Des paroles violentes et inacceptables qui ont profondément choqué mon équipe et moi-même.
Les intimidations, quelles qu'elles soient, ne doivent pas faire partie du débat que nous avons mené jusqu'ici avec respect et écoute mutuelle.
Je réaffirme, une nouvelle fois, que le bureau de poste de Bihorel et la mairie, seront maintenus, en cas de création de commune nouvelle, et dénonce, avec force, les mensonges sur ce sujet.
Je rappelle que le conseil municipal du lundi 4 juillet prochain devra impérativement se dérouler dans le calme, le respect, et l'écoute de chacun. Il ne devra, en aucun cas, être le théâtre de troubles à l'ordre public et/ou de violences. Le scénario contraire, comme annoncé sur certains blogs d'opposition, irait à l'encontre de l'exercice de la démocratie.
La nouvelle loi du 16 décembre 2010 permet aux conseils municipaux de délibérer pour ou contre la création de commune nouvelle. Ils prendront en conséquence la meilleure et la plus adaptée des décisions, par un vote à bulletins secrets, dans l'intérêt de leurs habitants."
Pascal Houbron, maire de Bihorel
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