La préfecture de la Manche a annoncé mercredi 15 février que 939 déplacés ukrainiens à ce jour ont été accueillis dans la Manche : 240 sont repartis et 699 Ukrainiens sont toujours présents dans la Manche. Dans les autres chiffres, "533 autorisations provisoires de séjour (APS) ont été délivrées et 284 personnes bénéficient de l'allocation pour demandeur d'asile (ADA), 174 élèves sont scolarisés dans des établissements du département", précise ce même jour la préfecture. "211 personnes sont dans un logement, d'autres sont accueillis par des citoyens ou hébergés dans des structures collectives."
• Lire aussi. Guerre en Ukraine. L'accueil des réfugiés ukrainiens s'organise dans la Manche
Un centre d'hébergement à Siouville-Hague
Le centre d'hébergement de Siou à Siouville-Hague, mis en place par l'Agglo du Cotentin, enregistre une cinquantaine de déplacés ukrainiens dont de nombreuses familles avec enfants. L'association France terre d'asile (FTDA), mandatée par l'État, est en charge de leur accompagnement. "Le centre de Siou ayant vocation à accueillir des groupes dans le cadre d'activités sportives, culturelles ou artistiques, les locaux devaient être libérés au plus tard le 31 mars 2023", note la préfecture. Finalement, la communauté d'agglomération a décidé de reporter la reprise du site à la fin de l'année scolaire pour les familles avec des enfants scolarisés.
• Lire aussi. Guerre en Ukraine. Accueil des réfugiés : les hébergements recensés dans la Manche
Nouvel accueil pour les personnes sans enfant
Les personnes sans enfants seront accueillies dans un hôtel à Brix, le temps nécessaire pour leur trouver une solution pérenne. Ils seront accompagnés par l'association Coallia. "Plus que jamais, l'investissement collectif de tous est nécessaire pour garantir la bonne intégration des déplacés ukrainiens", conclut la préfecture.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.