Née Y10 en 1985, l’Ypsilon réalise ses meilleurs scores auprès des conductrices, conquises par ses airs de citadine chic… Et dans le marché de l’urbaine “premium” à présent bien élargi, la cinquième génération du modèle a des atouts. D’abord, en rejoignant le clan des mini 5 portes. L’Ypsilon offre une silhouette qui camoufle les portes arrière au regard, suggérant par-là même un profil de coupé râblé. L’Ypsilon reste compacte en mesurant seulement 3 cm de plus que sa devancière. Au profit d’un coffre accru de 30 l.
L’agencement intérieur est agréable, assez personnel avec une instrumentation au centre de la planche de bord. Point fort de cette urbaine, les équipements de série et les 4 niveaux de finition (Silver, Gold, Platinium et Platinium +) lui permettent de gagner par-là même ses galons de voiture chic. Des options rares évoquent aussi le haut de gamme, comme le “Magic Parking”, qui gare tout seul l’Ypsilon dans des créneaux pas si grands. Et quatre peintures bicolores (1 000 €), avec capot peint en contraste, qui ajoutent au sex-appeal de la mignonne Ypsilon.
Etrennant une plate-forme évoluée de la 500, la dernière Ypsilon est animée par trois motorisations : 1.2i 8 soupapes 69 ch, récent bicylindre 0.9i TwinAir de 85 ch et diesel 1.3 Multijet 95 ch avec filtre à particules. La généralisation d’un Stop minimise encore leurs faibles émissions (99 g/km pour les meilleures), alors qu’une boîte robotisée DFS à 5 rapports peut se substituer à une 5 vitesses manuelle sur le TwinAir.
Au volant, l’Ypsilon se mène facilement. Maniable et agile, le mode City, exclusivité italienne qui dope l’assistance de la direction, fait merveille. Mais la mini Lancia n’a rien d’une sportive et le montre en s’écrasant sur ses roues au moindre virage prononcé, ou bien en déclenchant les feux de détresse sur un freinage à peine fort ! Ce talent mitigé à survoler la trajectoire est compensé par une suspension confortable. Le diesel 1.3 Mjt lui sied le mieux et lui donne du ressort sur la route. Bien qu’intéressant et auréolé du titre de “moteur de l’année”, le TwinAir essence aurait malgré tout tendance à “téter” plus que de raison avec le pied lourd. Et même en jouant le jeu du “filet de gaz”, nous n’avons pu faire mieux que 7,9 l./100… contre 5,9 l./100 de gazole avec le 1.3 Mjt.
Prix. Quatorze versions essence et diesel de 12 500 € (1.2i 8v 69 ch Silver) à 20 100 € (1.3 Multijet 95 ch DPF Platinium +)
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