Cela fait 35 ans que Quasar studio existe. Spécialisé d'abord dans l'enregistrement de disques, avec des artistes comme Vanessa Paradis ou Florent Pagny dans les années 90, puis dans la création de publicités, le studio prend un nouveau tournant vers la post-production, c'est-à-dire toutes les étapes qui suivent le tournage d'un film. "C'était une anomalie en Normandie, il y avait un vrai manque en industrie technique en post-production", explique Laurent Pannier, directeur post-production de Quasar qui a soufflé l'idée au président du studio pendant le confinement. "On pouvait faire un peu de montage par-ci, un peu d'étalonnage par-là, mais il n'y avait pas tous les outils et métiers au même endroit", poursuit celui qui dirige aussi une société de production.
"On a pris ce qui correspond
aux canons du moment"
Impliqué également dans Normandie film, un lobby des professionnels, et dans Normandie images, le bras armé de la Région pour le développement de la filière, Laurent Pannier était bien placé pour mesurer les besoins. Après des mois de travaux et un investissement important, soutenu notamment par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), Quasar a donc fait peau neuve. "On a pris ce qui correspond aux canons du moment. Quand les ingénieurs du son, les monteurs viennent ici, ils sont dans leurs chaussons", assure le professionnel. Et surtout, l'ensemble est dimensionné pour les besoins. "En Normandie, on produit principalement du documentaire, mais aussi des courts-métrages ou des films d'animation. Il y a aussi des tentatives sur des longs-métrages, des expérimentations..." Quasar, "sans casser les prix", promet d'être compétitif et d'offrir les services nécessaires à la livraison de ce type de projet, sans avoir besoin de passer par de gigantesques studios d'Ile-de-France. L''équipement espère même attirer au-delà de la Normandie, grâce notamment à sa proximité avec la gare et donc avec Paris. Les plus ? Une salle pour l'étalonnage ou la colorimétrie très cosy, dans un ancien studio d'enregistrement avec une régie "encore dans son jus". Et le clou de l'équipement, livré récemment : un auditorium qui reproduit le son et l'image du cinéma, pour permettre aux équipes de se projeter dans le rendu final. Bastien Grandcamp, assistant post-production, est toujours sur place, pour proposer son aide. "C'est bien d'avoir quelqu'un quand il y a un problème technique, besoin d'un micro, etc.", explique-t-il. Avec cet outil, le cadre, son histoire, ses talents, la région a désormais tout ce qu'il lui faut pour des projets 100% normands.
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