Malgré la surveillance renforcée dont elle fait preuve, la tuberculose bovine continue d'exister en Normandie. En 2023, quatre cas ont été recensé dans l'Orne, et un dans le Calvados. Hier, jeudi 9 février, les préfets des deux départements se sont réunis en compagnie de tout un tas d'acteurs concernés pour prendre des mesures.
Dépistage et surveillance
"Les mesures mises en place portent sur le dépistage de la tuberculose sur les bovins, l'assainissement des foyers, la mise en place de mesures de biosécurité et la surveillance de la faune sauvage", expliquent dans un communiqué commun les deux préfectures. Dans le Calvados 231 communes et 1 734 élevages sont concernés, contre 85 communes dans l'Orne et 665 élevages bovins.
Des formations et des audits vont être mis en place pour renforcer la biosécurité, ainsi que des "double-clôtures entre les élevages et des protections vis-à-vis de la faune sauvage". Les élevages n'ayant pas réalisé de dépistages vont être accompagnés, où se verront appliquer des mesures coercitives.
Attention aux animaux sauvages
Dernier point, les blaireaux collectés sur les bords de route ou les sangliers chassés feront l'objet d'analyses systématiques. "En cas de découverte de blaireaux morts en bord de route, les habitants sont invités à contacter leur mairie qui prendra alors l'attache des agences routières départementales du Conseil départemental pour les routes départementales, et pour les autres voies, l'Office Français de la Biodiversité ou la fédération des chasseurs", concluent les préfectures.
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