Le passage de témoin s'était fait dans le port de Lorient, mi-décembre. Charlie Dalin, navigateur originaire du Havre, confiait symboliquement la barre de l'Imoca Apivia, premier du nom, à Clarisse Crémer. La skippeuse, première femme à boucler le Vendée Globe 2020, devait en effet récupérer ce navire, racheté par son sponsor, la Banque Populaire, pour disputer la prochaine édition du tour du monde en solitaire, en 2024.
Bon vent @ClaSurLAtlantiq 🌬️
— Apivia Voile - Charlie Dalin (@ApiviaVoile) December 14, 2022
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Mais une polémique est venue assombrir le tableau, jeudi 2 février, quand la navigatrice s'est fait débarquer par son sponsor, jugeant que la maternité de Clarisse Crémer ne garantissait pas qu'elle puisse remplir les nouvelles conditions de qualification sur la course.
"Tu as tout mon soutien"
"Je suis partagé entre stupéfaction, déception et incompréhension…, a réagi Charlie Dalin dans une story Instagram. Clarisse, peu importe le dénouement de cette sombre affaire, j'espère juste te retrouver rapidement sur une ligne de départ." Et le skipper de déplorer que ce ne soit "pas (plus) à bord de mon bel Apivia".
"Tu as tout mon soutien", conclut Charlie Dalin, 2e du dernier Vendée Globe, qui disputera la prochaine édition à bord d'Apivia II, un bateau neuf encore plus performant.
La situation de Clarisse Crémer pourrait quant à elle évoluer, face au déferlement de critiques qui visent la Banque Populaire et les organisateurs du Vendée Globe.
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