Moins reconnue en Europe qu’en Amérique du nord, Lexus, marque de luxe de Toyota, n’avait jusqu’alors rien à opposer aux compactes “premium”, généralement allemandes. D’où la sortie de la CT 200h, son plus petit modèle. Mais plutôt que de jouer sur la fibre du brio comportemental qui caractérise ses rivales, Lexus a choisi l’alternative de la technologie hybride, où il possède indéniablement une belle avance, pour les affronter avec l’atout d’une économie d’usage et de très faibles émissions de CO2. Un positionnement habile, d’autant que pour réussir son coup, Lexus a repris tout l’ensemble propulseur de l’illustre Prius 3 de Toyota, avec quelques améliorations de détail. Moyennant quoi la CT 200h délivre 136 ch en puissance cumulée,
La carrosserie 5 portes affirme clairement la personnalité Lexus, avec un traitement original des glaces de custode et les volumes très sculptés de la poupe. La cellule de vie distille un certain luxe : grand écran central rétractable commandé par une “souris” de type ordinateur, instrumentation rétro-éclairée, large console centrale, etc.
Trois niveaux de finition en rehaussent un équipement déjà fourni en base. Sans pour autant occulter les aspects pratiques, avec des espaces de rangement en nombre suffisant et un coffre correct et à double fond. Mais face aux très bons sièges avant, l’habitabilité des places arrière et leur accessibilité sont hélas moins bien vues. Pour apprécier la CT 200h au volant, mieux vaut savoir renoncer à peser sur le champignon ! Certes, son mode “sport” fait parler toute la cavalerie, mais hormis quelques exceptions, à quoi bon ? Inversement, le mode “éco” transforme l’auto en veau, comme si l’on tirait une caravane. Donc, à réserver aux évolutions urbaines où, en échange, l’économie est bien au rendez-vous pour récompenser le conducteur zélé. Le meilleur compromis revient donc au mode “normal”, avec des poussées d’origine électrique suffisantes pour stabiliser la consommation autour des 6 l./100. La conduite ne manque pas de velouté, mais pèche cependant par l’insuffisance de son amortissement, et l’imprécision de sa direction. La boîte auto a aussi du mal à mettre le moteur à explosion au silence.
Sans détrôner les reines de la route que sont les “premium” allemandes, la Lexus CT 200h n’en est pas moins, dans cette catégorie huppée, la princesse de l’économie d’usage.
Prix : 3 versions hybrides essence-électrique de 29 000 € (Emotion) à 42 000 € (Passion).
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