"On fait quoi ce week-end ?" Qui de vous ne s'est pas un jour posé cette question ? Entre les événements sportifs, les concerts, les spectacles ou encore les soirées animées, l'offre est très riche à Caen et il est souvent difficile d'y voir clair. C'est le constat qu'a fait Baptiste Laisney.
"Il y a plein de bars atypiques
que l'on ne connaît pas"
À seulement 20 ans, il a décidé de lancer Bakuss, une application qui répertorie tous les événements en ville et dans l'agglomération. Il vise les 18-30 ans, en leur proposant une offre très large. Par le biais d'un clic, l'utilisateur choisit un filtre parmi "festival", "concert", "sport", "boîte de nuit" et "culture". D'un concert dans un bar au match de hockey sur glace, le jeune homme tente de ne rien manquer. "On n'est pas abonné aux comptes Instagram de tous les établissements. Par exemple, il y a plein de bars atypiques que l'on ne connaît pas."
Pour lancer ce projet, cet étudiant ingénieur de l'ENSI de Caen peut compter sur une équipe de sept personnes. Certains sont spécialisés dans le développement informatique, d'autres dans la communication et la recherche de partenaires. Leur idée a germé en juillet dernier, pour rendre l'application fonctionnelle il y a un mois. Pendant ce temps, il fallait séduire les organisations. Défi réussi. Quinze établissements sont d'ores et déjà conquis par ce nouvel outil, comme par exemple le Portobello, le Moon&Sons et quelques clubs sportifs. Mais alors, comment ça marche ? "On se répartit la recherche des événements entre nous pour les rentrer dans l'application, explique le jeune entrepreneur. À terme, l'idée est que les partenaires ajoutent eux-mêmes leurs manifestations avec un compte administrateur." Le but final : que l'application s'autogère.
Faire en sorte que la plateforme
s'autogère
Pour l'heure, les sept collaborateurs autofinancent l'application "grâce aux économies que l'on a faites en travaillant". Première dépense : la licence pour être présent sur l'App Store ou Google Play coûte 100 € et 25 €, auxquels s'ajoutent des frais de serveur mensuels, d'environ 10 € par mois. "Pour l'instant, on ne génère pas d'argent. On veut créer un produit intéressant pour les consommateurs et les organisations. L'utilisateur ne paiera jamais !" Pour s'en sortir financièrement, il pense peut-être à faire payer les annonceurs. "La priorité, c'est que ça marche. Et si c'est le cas, pourquoi pas penser à le développer dans d'autres villes à plus long terme", conclut le jeune homme.
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