Après avoir déserté la formule du coupé durant quelques mois, Hyundai y revient avec une superbe Genesis avant tout conçue pour l’Amérique du nord.
Elle sera du reste diffusée au compte-gouttes sur le Vieux Continent, à raison de 2 000 unités par an, car il s’agit-là d’une auto d’esthète. Et d’un certain prix : 32 990 € pour la moins puissante, et 35 990 € pour la véloce V6. Néanmoins, ce coupé 2+2, avec deux places d’appoint à l’arrière, ne faillit pas à la tradition du constructeur coréen en en offrant plus que la – rare – concurrence directe (cinq ans de garantie par exemple), et même moins cher en l’occurrence.
Quoi qu’il en soit, l’examen de la fiche technique demeure l’argument principal de cette véritable voiture de sport, avec moteur longitudinal à l’avant et transmission aux roues arrière, régulateur de trajectoire ESP et différentiel à glissement limité pour tempérer les élans d’une motricité rendue vite débridée pour peu qu’on pèse de trop sur l’accélérateur.
Car le 4 cylindres 2 litres Turbo essence qui anime la “petite” version de la Genesis libère déjà 210 ch, alors que la plus altière V6 3.8i aligne une fantastique cavalerie de 303 ch. Train arrière multibras, amortisseurs à gaz, quatre freins à disque ventilés, larges pneumatiques de taille différente entre l’avant et l’arrière, tous sur jantes de 19 pouces, et poids plutôt contenu (1 640 kg pour la V6, 120 kg de moins pour la 2.0i Turbo) permettent à la Genesis de se comporter avec agilité et efficacité sur des circuits fermés… A condition, aussi, de posséder quelques rudiments dans le noble art du pilotage pour faire vraiment parler les chevaux.
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