L’A6, née Audi 100 en 1968, a hissé le constructeur allemand au firmament des marques les plus reconnues du monde. La septième génération qui pénètre sur le marché perpétue l’acquis en se montrant riche de tout. A telle enseigne que la peau de l’auto – sa carrosserie – n’est pas l’aspect le plus intéressant de l’A6.
Son trait le plus marquant réside dans la rare harmonie qui règne entre les impératifs du confort et ceux de la technologie la plus poussée. Elle se fond dans le gabarit de l’ancienne, mais étire son empattement de 7 cm, non pour accroître une habitabilité de toute façon avantageuse , mais dans l’optique de favoriser l’équilibre des masses entre l’avant (55 %) et l’arrière (45%).
A bord, on retrouve avec plaisir la belle planche de bord de la récente et luxueuse A7 Sportback. Au-delà d’une omniprésente qualité de finition, les multiples équipements high tech proposés sont tout aussi impressionnants. Beaucoup d’options certes, mais la clientèle apprécie cette personnalisation à la carte.
Les caractéristiques techniques purement mécaniques suivent le mouvement. En vrac, on note l’adoption d’un train avant à 5 bras pour un guidage affiné, d’une transmission intégrale Quattro encore optimisée et des motorisations en profonde évolution pour afficher des consommation et des émissions en baisse de 12 à 21 % sur l’ensemble des blocs proposés.
Tout cela se retrouve une fois installé au volant. On s’en aperçoit particulièrement après avoir conduit l’une des meilleures versions de la gamme, l’A6 3.0 TDi 245 ch quattro à suspension pilotée. Elle conjugue avec un talent rare la sécurité comportementale au vrai brio et le confort d’amortissement au grand plaisir de conduire… Le tout sans brûler inconsidérément le gazole.
Face à ces élogieuses prestations, le risque consisterait à trouver les autres versions plus fades. Ici, la descente en gamme n’a rien de douloureux, tant l’homogénéité propre à la nouvelle A6 reste tangible. Certes, avec la V6 3.0 TDi 204 ch traction avant à suspension métallique classique, on perd un poil de moelleux, mais l’auto reste joufflue en accélération comme en reprise. Avec le plus sage 4 cylindres 2.0 TDi de 177 ch, “l’ivresse” est moins forte, mais cette mouture conserve une partie de la saveur de ses sœurs plus huppées.
Prix : 28 versions de 39 900 € (2.0 TDi 177 ch bv6 Ambiente) à 62 700 € (3.0 TFSi S-Tronic Quattro Avus).
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