"C'est une épreuve supplémentaire dans notre combat", lance Renaud Blanc, le sapeur-pompier volontaire qui a été le lanceur d'alerte.
Lundi 23 janvier, la cour d'appel de Rouen a relaxé son ancien chef de centre de Bolbec, qui était poursuivi pour des faits de harcèlement. Il avait été condamné en première instance par le tribunal correctionnel du Havre en 2019 à six mois de prison avec sursis pour harcèlement moral, dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits de la dignité, à la santé ou à l'avenir professionnel d'autrui à l'égard de Stéphane Burel et de Renaud Blanc. Les faits contre Dominique Burel, un autre pompier volontaire, n'avaient pas été jugés.
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Un pourvoi en cassation ?
La décision est donc amère pour les parties civiles. "Ça va être compliqué pour nous. Notre souffrance est là. Elle a été entièrement reconnue. Mais avec cette décision, on ne va pas pouvoir tourner la page. Dans cette affaire, il y a eu deux condamnations prononcées, et un coup de gomme !", poursuit Renaud Blanc, qui n'exclut pas, avec ses collègues, de poursuivre le marathon judiciaire avec un pourvoi en cassation.
Le Service départemental d'incendie et de secours de Seine-Maritime a déjà été condamné par le tribunal administratif de Rouen en 2015 en réparation des préjudices subis pour le harcèlement moral.
Ni le prévenu, ni ses conseils n'étaient présents au moment de la lecture de la décision de la cour d'appel.
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