Aïssata Deen Conté,
une athlète guinéenne
Depuis 2017, Aïssata Deen Conté performe en athlétisme, notamment au 100 m.
Se qualifier pour les JO 2024 serait pour elle une très belle opportunité pour son palmarès.
"J'ai 21 ans et je viens de Guinée. J'ai grandi dans une famille pauvre, mon père n'a rien. À la maison, nous étions quatre enfants car j'ai deux sœurs et un frère. Le quotidien était souvent difficile. De temps en temps, mon coach sportif et mon oncle nous aidaient pour qu'on ait à manger. On allait chez eux. Avant de commencer l'athlétisme en 2017, je faisais du football. Mais mon père n'a pas tout de suite accepté que je me dirige vers ce sport alors que j'aimais ça. Je devais lui mentir en lui disant que j'allais à l'école pour pouvoir m'entraîner. Heureusement, mon coach lui a expliqué que j'avais un avenir dans cette discipline. Et finalement, mon père a changé d'avis. Ce n'était pas facile pour moi. Ensuite, j'ai remporté beaucoup de médailles de bronze et d'argent dans mon pays. En Guinée, on a organisé une compétition à laquelle j'ai participé pour intégrer le dispositif Solidarité olympique. C'est comme ça que je suis venue en France. J'espère vraiment me qualifier pour les JO 2024 ! Ce n'est pas la première fois que j'y participe parce qu'en 2021, j'étais aux JO de Tokyo. J'ai obtenu la 7e place au 100 m mais, pour les prochains, j'espère faire encore mieux. Je travaille vraiment dur. Et puis ici, on est bien logés et on mange bien. J'ai beaucoup de chance d'être venue en France. Le matin, en général, on fait de la préparation physique et l'après-midi, on s'entraîne. Ce que j'aime le plus dans l'athlétisme, c'est courir. Et si je gagne, c'est encore mieux !"
Natacha Ngoye Akamabi, une athlète prometteuse
Elle est originaire de Brazzaville, capitale de la République du Congo. En 2004, Natacha Ngoye Akamabi devient athlète. Et ses performances s'intensifient.
"J'ai 28 ans. Ma discipline, c'est le 100 et 200 m en athlétisme. J'ai commencé à faire du 100 m et du 200 m en 2017. Et avant, je faisais du 400 m, mais c'était plus dur. Cette même année, j'ai remporté deux médailles d'or aux Jeux de la Francophonie à Abidjan et, en 2021, j'ai été nommée porte-drapeau de la délégation congolaise aux JO de Tokyo. Avant, je m'entraînais au centre olympique de Lomé, au Togo. Et puis je suis venue ici. En dehors du dispositif, on participe aussi à des compétitions. C'est merveilleux, j'ai beaucoup de chance d'être là !"
Fodé Amara Camara, nageur guinéen
il prépare les JO. Sa spécialité, le 50 et le 100 m nage libre. Il est venu en France pour se qualifier pour les JO et rendre sa famille fière.
"J'ai grandi en Guinée Conakry, à Dixinn. Je suis issu d'une famille modeste. Je me bats pour aider ma famille parce que mes parents ne travaillent plus. Ils comptent beaucoup sur moi, comme mes frères et sœurs. J'ai commencé la natation fin 2017. J'ai fait les championnats d'Afrique en Tunisie en 2022. J'ai intégré le dispositif Solidarité olympique pour m'entraîner dans de meilleures infrastructures. Dans mon pays, on n'a pas toujours accès au bassin et il n'est pas toujours propre. Ici, c'est différent, en plus on a un suivi."
Salima Ahmadou Youssoufou s'entraîne dur
À 18 ans, la nageuse spécialiste du 50 m en brasse, vise les JO 2024. Preuve son potentiel, en 2018, elle participait aux JO de la jeunesse à Buenos Aires.
"Je viens de Niamey, la capitale du Niger. En 2018, j'ai participé aux JO de la jeunesse et, en 2022, j'étais aux championnats du monde de natation en petit bassin. Ma fédération m'a parlé du dispositif Solidarité olympique et j'ai fait tout pour l'intégrer. Venir ici est une chance. Au Niger, on ne s'entraînait pas tous les jours mais ici oui. Le matin, je vais à la salle et l'après-midi, à la piscine. La natation demande de la pratique pour avoir de bonnes performances. Ce qui change par rapport au Niger, c'est aussi la qualité des infrastructures."
Abdoulaye Millimono, judoka venu de Guinée
À 28 ans, il s'entraîne à Petit-Couronne pour se qualifier pour les Jeux olympiques 2024. Il suit les traces de son ami judoka Mamadou Samba Bah, qui a fait les JO de Tokyo en 2021.
"Je suis originaire de Conakry en Guinée. En Afrique, ce n'est pas facile, le judo m'a permis d'avoir une vie meilleure. Dans mon pays, j'étais le meilleur dans ma catégorie -90 kg, alors j'ai pu intégrer le dispositif Solidarité olympique le 5 septembre dernier. Ce qui change, c'est surtout les entraînements. Ils sont plus durs et plus intenses. J'ai déjà participé à plusieurs compétitions comme les championnats d'Afrique et le championnat du monde militaire de judo au Brésil en 2011. Il ne me reste plus que les Jeux olympiques."
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