Depuis jeudi 5 janvier, le trois-mâts Le Français s'est installé au niveau du ponton Jean Ango entre le hangar 8 et le hangar 9 sur les quais de Seine à Rouen. Pour sensibiliser les jeunes au dérèglement climatique, l'école des pôles propose des ateliers à destination des établissements scolaires de l'agglomération rouennaise. À noter que ceux qui en bénéficient, avaient déjà fait la demande avant l'arrivée du trois-mâts sur les quais rouennais.
Mieux comprendre les enjeux climatiques
Oriane Laromiguière est animatrice pédagogique à l'école des pôles. "Nous accueillons les scolaires, du CM1 à la terminale dans des lieux d'émerveillement tel que le trois-mâts Le Français. Pendant trois heures, on leur donne des clés de compréhension du dérèglement climatique et des exemples concrets pour mieux en comprendre les enjeux." Pendant l'atelier, plusieurs thématiques écologiques sont évoquées mais avant de commencer, des précisions s'imposent : "Nous expliquons les différences entre Arctique et Antarctique et demandons aux élèves s'ils savent les situer sur une carte." Jeux participatifs, quiz et débats sont aussi au programme. "Ces ateliers permettent de faire comprendre aux élèves rouennais que nos actions ont des conséquences au pôle Nord et Sud et que tout le monde peut agir à son niveau", ajoute Oriane Laromiguière.
Parler des pôles Nord et Sud dans un bateau construit pour l'Antarctique
Le commandant Jean-Baptiste Charcot, explorateur, a été l'un des premiers à partir en 1903 vers l'Antarctique avec son navire Le Français. "C'est génial de parler d'histoire et d'écologie dans un navire qui a été construit pour naviguer dans cette région. C'est aussi un super outil pour embarquer les jeunes dans un voyage vers les pôles", affirme Oriane Laromiguière.
Les élèves de Flaubert à bord du Français
"Ce type d'atelier est plus vivant et plus concret pour intéresser les élèves et les amener à réfléchir", témoigne Claire Decultot, enseignante au lycée Gustave Flaubert. "Ce qui m'a le plus choqué pendant l'atelier, c'est de voir les animaux en crise et de savoir que dans quelques années ils disparaîtront peut-être. Je trouve ça triste", révèle Clément Talhouarne, en seconde. "Ça nous permet d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde. On peut aussi en parler autour de nous pour faire quelque chose, comme utiliser moins de plastique", livre sa camarade Fiona Delivet. "Nous avons travaillé sur les glaciers qui fondent. On a vu que certaines îles allaient disparaître à cause des montées des eaux dans les océans. L'homme a vraiment un impact sur le réchauffement climatique", pointe du doigt Thasia Attebi.
"Le bilan carbone est là pour voir où est-ce qu'ils consomment le plus"
Les élèves de seconde du lycée Gustave Flaubert sont en train de remplir une fiche appelée "bilan carbone" pour voir dans quels domaines leur emprunte carbone est la plus élevée.
À la fin de l'atelier, les élèves du lycée Gustave Flaubert ont rempli une fiche plutôt personnelle appelée "bilan carbone". L'objectif pour l'école des pôles est d'"avoir une idée globale du bilan carbone des élèves questionnés à l'échelle nationale. Il permet de voir où est-ce qu'ils consomment le plus et où est-ce qu'ils peuvent agir. En connaissant leur consommation, ils peuvent essayer de s'améliorer", affirme Marion Devogel, animatrice pédagogique. Et dans leur vie quotidienne, les élèves de Flaubert peuvent faire un geste pour la planète comme manger moins de viande ou moins utiliser de plastique. Ils peuvent aussi compter sur leur deux éco-délégués avec lesquels ils réfléchissent à des actions en faveur de l'environnement.
Après l'atelier sur les enjeux du réchauffement climatique animé par l'école des pôles à bord du trois-mâts Le Français, les élèves de Flaubert ont rejoint les quais de Seine à Rouen.
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