Jean-Sébastien et Marine Schils surfent sur l'interdiction de l'usage des pailles en plastique pour développer un tout nouveau commerce. Ils produisent des pailles à boire en seigle bio et qui sont réutilisables à Saint-André-sur-Orne. Mais étant eux-mêmes "des agriculteurs et non des industriels ou des commerciaux", ils ont besoin d'aide et d'accompagnement pour que ce business devienne fleurissant. Retrouvez le duo mercredi 4 janvier sur l'émission diffusée par M6 "Qui veut devenir mon associé ?".
Quoiqu'il arrive, aucun regret !
"On n'avait pas d'attente particulière, afin de ne pas être déçu, explique Jean-Sébastien Schils. Qu'on ait des associés ou pas (N.D.L.R. : une clause de confidentialité empêche Jean-Sébastien de dévoiler son succès ou non), l'émission ne nous a apporté que du positif. On a eu l'occasion d'échanger avec des gens qui ont réussi, qui nous ont donné plein de bons conseils, puis on aura une importante visibilité." L'émission tournée en septembre, l'agriculteur affirme que certaines suggestions ont déjà été mises à contribution.
Accélérer les cadences
Outre le besoin d'accompagnement, La Paille d'O nécessite un soutien financier. Aujourd'hui, les pailles sont découpées à l'Établissement et service d'aide par le travail (ESAT) voisin de Saint-André-sur-Orne. Pour faire face à une demande qu'ils espèrent croissante, il faudrait fabriquer des outils aidant la découpe. Actuellement, entre 10 000 et 20 000 pailles peuvent être conçues en un mois, alors que Jean-Sébastien Schils assure avoir en stock de quoi faire un million de pailles.
Siroter son verre sans plastique, c'est possible avec La Paille d'O !
Le couple ne manque pas d'idées puisqu'ils aimeraient investir de l'argent également dans la recherche et développement. "On souhaite réaliser de l'isolation en petite botte de paille, et aussi créer un biomatériau à partir des déchets du seigle, en imaginant réaliser des gobelets et des assiettes jetables", affirme l'agriculteur.
Alors l'idée d'avoir une paille qui se lave "au moins dix fois au lave-vaisselle" a-t-elle convaincu les investisseurs de renom ? Réponse dans quelques heures. Dans tous les cas, Jean-Sébastien Schils, ancien commercial, n'a pas peur de voir son téléphone sonner à répétition après la diffusion. Au contraire.
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