Le concept ? Mettre à disposition d’abonnés une flotte de voitures, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. S’il y a encore des sceptiques, le concept a déjà fait ses preuves auprès de 25 000 abonnés, dans des villes comme Strasbourg. “Nous nous mettons dans une démarche d’économie sociale et solidaire,” souligne Mathieu Maréchal, chargé d’étude à Urb & Co.
Economie et écologie
Plus besoin de payer d’assurance, de chercher des heures à garer une voiture relativement peu utilisée sur une année par les citadins. “Nous ne sommes pas anti- automobile, nous cherchons seulement à rationaliser son utilisation.”
De fait, une voiture en autopartage est utilisée en moyenne six heures par jour contre une heure pour une voiture privée. En outre, les automobilistes parcourant moins de 10 000 km par an gagnent à adopter ce principe. L’abonnement devrait coûter entre 10 et 15 € par mois, pour louer des véhicules entre 2 à 3 € de l’heure et 30 à 40 centimes du kilomètre. Une interface internet indiquerait quels véhicules sont libres et prendrait les réservations.
En plus de représenter une économie non négligeable, ce moyen de transport est une solution de plus à la saturation des centres-villes et du stationnement : une place de stationnement d’autopartage équivaut à huit places de stationnement classique.
Pour cette étude, Urb & Co, a bénéficié d’une aide du Conseil régional. L’entreprise espère mener à bien ce projet avec l’aide d’autres collectivités locales. “Le but premier n’est pas lucratif mais de développer un autre moyen de se déplacer où tout le monde serait gagnant.”
Un collectif de gestion devrait être créé cet été pour une mise en service en septembre 2012. Au départ, Rouen devrait compter cinq stations d’autopartage en centre ville, pour s’étendre par la suite.
Pratique. rouenautopartage.blogspot.com
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