Le 2 janvier 1873, il y a cent cinquante ans, Thérèse Martin naissait au 50 de la rue Saint-Blaise à Alençon. Deux jours plus tard, elle était baptisée dans l'église de cette ville de l'Orne. Seize ans plus tard, elle intégrait le Carmel de Lisieux avant de devenir Sainte Thérèse, béatifiée en 1923.
Une année jubilaire
Le sanctuaire d'Alençon installé dans la maison natale de Thérèse et celui de Lisieux vont célébrer cet événement qui ne sera pas que religieux, puisque l'Unesco l'a inscrit dans son biennium mondial des anniversaires de personnalités.
"Lorsque Thérèse est née, sa mère avait 41 ans, elle est décédée quatre ans plus tard. Thérèse était la cadette de huit autres frères et sœurs, dont cinq sont décédés très jeunes", explique le père Esnault-Morel, recteur du sanctuaire d'Alençon. "C'était sous le Second Empire, sa mère était dentellière et son père qui était horloger a arrêté son métier pour s'associer à l'entreprise de son épouse. Lorsque le général de Gaulle était passé ici, la Ville lui avait offert de la dentelle d'Alençon sur un modèle créé par la famille Martin." Quant à Thérèse : " À quinze ans elle a voulu entrer au Carmel de Lisieux, où elle finalement est entrée à seize ans. Elle y est restée neuf ans, jusqu'à son décès à l'âge de vingt-quatre ans, de la tuberculose. Ses manuscrits autobiographiques ont fait le tour du monde, on trouve même une statue de Thérèse chez les Pygmées !"
Des célébrations à partir
du lundi 2 janvier
À Alençon, la célébration de ces anniversaires débute le lundi 2 janvier, avec de nombreuses propositions spirituelles : messes, catéchèse, adoration, veillée, visite. Le point culminant de cette semaine sera dimanche 8 janvier à 11 heures avec une messe solennelle en la basilique d'Alençon, en présence de Monseigneur Migliore, nonce apostolique (représentant du Pape) en France. Une porte sainte sera alors ouverte à la basilique. Ce sera l'entrée dans une année jubilaire dans les diocèses de Séez dans l'Orne et Bayeux-Lisieux.
L'Unesco souligne que Thérèse "est sans doute la jeune femme française la plus connue dans le monde entier ", ce que confirme Thierry Esnault-Morel qui a accueilli quelque vingt-cinq mille pèlerins en 2019 avant la crise Covid. Une exposition "Thérèse, ou la brûlure de l'amour" est visible à partir du lundi 2 janvier dans la basilique d'Alençon. Cette année sera aussi marquée par un colloque au mois de mai autour des valeurs incarnées par Thérèse, sur les critères retenus par l'Unesco : paix, culture, éducation, femme dans la religion.
Ecoutez ici les esplication du père Esnault-Morel et de Sabrina Langlais, du sanctuaire d'Alençon:
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