A l’annonce de l’ouverture des marchés, l’entreprise Robert Blondel à Malaunay, créée en 1887 et spécialisée dans la coloration de fil, s’est mise en quête d’une voie de reconversion. “Nous avons identifié le marché du produit textile amincissant qui était alors nouveau et pouvait être valorisé sur le plan industriel,” se souvient Yann Balguerie, directeur de l’entreprise.
Textiles amincissants
L’idée ? Emprisonner des cosmétiques, et non plus de la couleur, dans des microcapsules que l’on peut par la suite fixer dans la fibre. En se brisant, ces microcpasules libèrent progressivement leurs actifs. Pour trouver la solution, M. Balguerie monte un laboratoire en 2003. Les premiers résultats sont exposés au salon du textile deux ans plus tard, en février 2005. Un pari un peu fou à l’époque mais qui s’avère payant. L’entreprise commercialise non seulement des microcosmétiques mais conçoit et crée désormais ses propres produits. Aujourd’hui, elle est le plus gros fabricant de cosmétotextile en France.
Le concept de microcapsulation s’ouvre désormais à d’autres marchés comme celui de l’agroalimentaire, du soin de la peau ou du marketing olfactif pour réaliser du papier parfumé, en autre.
(Photo ; Yann Balguerie a fait le pari de lancer son entreprise de textile dans l’innovation.)
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