Depuis 1993, Benoît Vatelier s’est installé avec son épouse Marie-Pierre sur la grande place de Quincampoix pour mettre à profit son expérience de pâtissier. Et dix-huit ans plus tard, le voilà à la tête d’un des plus beaux commerces de la région. Son secret : “Il faut être passionné !” à 3 heures du matin sur le pied de guerre, 12 heures par jour, samedi et dimanche compris. “Et pas seulement pour faire de bons gâteaux” note-t-il. “Le métier, c’est aussi de savoir les mettre en avant, apporter la petite touche artistique, innover”.
L’ambition des grands
Une queue interminable démarre devant une montagne de meringues géantes, piétine devant les pâtisseries multicolores jusqu’aux viennoiseries qui vous chatouillent les narines. Irrésistible. Ici les tartes au citron sont carrées, les entremets au coquelicot, avec une spécialité : la tarte au caramel gonflée de chocolat comme un bibi de cérémonie. Pour Benoît Vatelier, pas question de s’endormir sur ses acquis : “satisfaire le client, c’est bien, mais une réputation doit s’entretenir.”
Son talent, il le doit à sa mère, une cuisinière hors pair et créative, et à la tarte aux pommes de son enfance “avec ses lanières de pâte entrelacées”. Très vite, il a quitté l’école, sûr de sa vocation avant de gravir les échelons jusqu’à son arrivée à Quincampoix. Mais il a beau être dans une petite bourgade, il a l’ambition des plus grands. Plusieurs fois récompensé, champion de France de la meilleure brioche, Grand Prix Mercure d’or, il profite de son temps libre pour traîner son oeil gourmand chez Ladurée ou Pierre Hermé quand il va à Paris. C’est en faisant du lèche-vitrine, qu’il s’inspire... et ses clients en salivent d’avance.
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