Il est ouvert au public du 14 juillet au 30 septembre 2011, où des visites complètes avec la galerie du val, la chapelle basse et l’exposition réalisée par l’Association pour la Renaissance du Château, sont proposées tous les jours sauf le mardi de 10h-12h et 14h-17h30.
En 2011, à titre expérimental, le château est ouvert de façon de juin à septembre et sur visites ponctuelles de septembre à la fin de l’année. Le but : développer l’attractivité du lieu, la qualité de l’accueil et les animations culturelles. La DRAC de Haute-Normandie et la ville de Gaillon se sont engagées à ouvrir davantage les portes du monument au grand public.
Le château de Gaillon s’élève sur l’emplacement d’un château féodal, dont la reconstruction est entreprise à partir de la deuxième moitié du XVe siècle. C’est au cardinal Georges d’Amboise qu’est due la rennomée du château introduisant en France la renaissance dans un projet grandiose réalisé entre 1498 et 1510. Le château de Gaillon est l’un des monuments majeurs en France de la rencontre entre l’art gothique et l’art italien. A la Révolution, la vente des biens nationaux provoque le démantèlement du château. En 1975 l’Etat rachète le château. Celui-ci se présente alors, pour l’essentiel, comme un ensemble carcéral aménagé au début du XIXe s. par l’architecte Dubut. Conservant quelques vestiges du splendide palais de Georges d’Amboise. Le
château a été classé parmi les monuments historiques dès 1862. Dès son affectation au ministère de la culture, une grande campagne de restauration est engagée :
- restauration des vestiges en place (galerie sur le val et chapelle basse, tourelle d’Estouteville, restitution du volume des toitures du pavillon d’entrée par une charpente de béton)
- remontage des vestiges placés par Lenoir à l’école des Beaux-arts (galerie des Cerfs, porte de Gènes et galerie attenante)
- restitution des charpentes et couvertures de l’impressionnante orangerie dite bâtiment "Colbert", isolée au nord du château, et du pavillon est, ainsi que sur la totalité des bâtiments de la cour d’honneur.
Source DRAC de Haute-Normandie
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