Au terme de 65 jours d'audience, le procès de l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016, s'est achevé lundi 12 décembre. Le verdict est attendu ce mardi, en fin de journée. L'attaque au camion-bélier avait causé la mort de 86 personnes et fait près de 500 blessés.
Ce soir-là, Stéphanie Marton, habitante de Cherbourg depuis deux ans, était présente sur la Promenade des Anglais avec cinq de ses neuf enfants. Elle a pu témoigner lors du procès qui s'était déroulé devant la cour d'assises spéciale de Paris. "Moi-même et deux de mes enfants étions sur le trajet du camion. J'ai poussé mes enfants pour ne pas être percutés et je me suis déportée sur la gauche. Je suis tombée sur la Promenade", confie celle qui a eu les genoux blessés. Ses enfants, eux, n'ont pas été touchés.
Stéphanie Marton
"Il y a toujours des séquelles et des blessures", ajoute Stéphanie qui, aujourd'hui, marche avec une canne.
Stéphanie Marton
La Manchoise précise que "le mal est là, psychologiquement, c'est dur tous les jours. On espère juste que la condamnation sera à la portée de tout le mal qu'ils ont pu faire".
Stéphanie Marton
Originaire de la Manche, Stéphanie Marton était revenue s'installer à Portbail il y a quatre ans, puis à Cherbourg depuis 2020. Mais Nice lui manque et mi-janvier, elle retournera vivre dans cette ville des Alpes-Maritimes pour être au plus proche des victimes et retrouver toutes les associations de soutien.
Le parquet a demandé des peines allant de deux à quinze ans de prison pour les huit accusés. Pour rappel, l'assaillant Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait été abattu par les forces de l'ordre. L'audience devrait reprendre vers 17 h.
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