La préfecture de Seine-Maritime précise que "le virus de l'influenza aviaire hautement pathogène a été identifié le 6 décembre 2022 sur plusieurs oies retrouvées mortes à Turretot". En conséquence, les services de l'Etat ont pris un arrêté visant à prévenir l'apparition d'influenza aviaire dans les élevages. Ainsi "une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 20 km autour du lieu de découverte de l'oiseau infecté a été définie", précise la préfecture. Ce périmètre de biosécurité concerne plus de 100 communes autour du foyer infecté.
• Lire aussi. Deux foyers confirmés dans l'Eure
À l'intérieur de ces zones, les propriétaires de volailles d'élevage et de basse-cour sont invités à mettre à l'abri leurs animaux, de nettoyer, de désinfecter les tenues et les équipements. De plus les mouvements de personnes doivent être limités au strict minimum au sein des basses-cours et des élevages.
Une zone de surveillance renforcée
De même que les rassemblements de volailles sur les marchés, les foires, ou les expositions sont interdits sans autorisation préalable de la direction départementale de la protection des populations. La préfecture met en place également une surveillance renforcée des élevages associés à des analyses de laboratoires.
• Lire aussi. Grippe aviaire : jamais les chiffres n'ont été si hauts en Europe, la France durement touchée
D'après la préfecture, "la ZCT pourra être levée après un délai de 21 jours si aucun signe évocateur d'influenza aviaire n'est décelé dans les exploitations et si aucun nouveau cas n'est survenu dans la faune sauvage libre. Dans le cas contraire, elle sera maintenue jusqu'à stabilisation de la situation".
Le virus est particulièrement virulent cette année. Selon le dernier bilan de l'Autorité européenne de sécurité des aliments en octobre, 16 millions de volailles ont dû être abattues en France, plus de 47 millions en Europe.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.