Dans une vieille salle de cinéma qui semble à l’abandon, un vieil homme, un garçon et une fille se retrouvent pour inventer des histoires, dont les enfants seront les héros.
Le premier conte raconte l’histoire de deux sœurs amoureuses du même chevalier, en ignorant que celui-ci est un loup-garou. Le suivant met en scène Ti Jean, un garçon antillais qui n’a peur de rien. Le troisième raconte l’histoire d’une jeune fille qu’une ville entière s’apprête à sacrifier à son dieu. Puis c’est l’histoire du garçon tam-tam qui, dans un village africain, rêve de jouer de cet instrument, mais se fait rabrouer par tout le monde. Le cinquième conte, celui du garçon qui ne mentait jamais, met en scène un magnifique cheval qui parle. Enfin, le dernier conte est l’histoire d’un jeune homme dont la dulcinée a été transformée en biche par un sorcier jaloux.
De film en film, Michel Ocelot confirme son talent de raconteur d’histoire et de dessinateur hors pair qui privilégie le charme et la poésie à la technologie. Pourtant, avec ces “Contes de la nuit”, il utilise la 3D, mêlée parfois avec la 2D pour plonger le spectateur dans le monde merveilleux des contes pour enfants (et pour adultes !) qui narrent des histoires simples et merveilleuses, tout en distillant une petite morale bienvenue sur le courage, l’apprentissage, la générosité, etc.
Certes, l’ensemble manque un peu d’unité. Mais les images sont si belles et les histoires si poétiques que l’on aurait tort de bouder son plaisir.
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