Chaque jour, Alain Clouet, qui tient un bureau de tabac à Alençon, retrouve des paquets de cigarettes "de couleur et qui n'ont pas été achetées en France" sur les tables des terrasses des cafés. Le trafic illicite de tabac cause une perte en moyenne de 35 % des recettes des buralistes. Dimanche 4 décembre, Gabriel Attal, ministre chargé des Comptes publics, a annoncé un nouveau plan de lutte contre ce marché parallèle sur trois ans.
Plus de moyens humains et matériels
Ce plan de lutte a pour objectif de faire face à "l'explosion" du trafic de vente de tabac issu du marché parallèle. Alors qu'en 2017, 284 tonnes de tabac ont été interceptées par les douanes, plus de 600 tonnes ont été saisies en 2022. Parmi les grandes mesures de ce plan, 300 postes seront dédiés à la lutte contre les fraudes, 22 scanners supplémentaires seront déployés, et des équipes d'enquête cyber seront créées, sur Internet et les réseaux sociaux.
Pour Alain Clouet, secrétaire national de la Confédération des buralistes de France, ce plan arrive après des années de combat des professionnels.
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