La mer fait son show à Paris. Le Salon Nautic s'est installé jusqu'au samedi 10 décembre au Parc des expos, porte de Versailles. Huit cents exposants présentent 650 bateaux. Et les entreprises ne sont pas les seules à venir, puisque sont aussi représentées des formations en lien avec le nautisme et la mer. La Normandie est largement représentée, notamment grâce à un stand régional. Onze ports de plaisance et six ports professionnels exposeront aussi sur le pavillon Normandie. L'objectif principal de l'opération est de promouvoir l'escale de plaisanciers dans la région.
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"La voile est un savoir-faire qui a été perfectionné par l'humain depuis quelques siècles"
Ce salon permet aussi d'être au courant des nouveautés du monde de la mer. L'une d'entre elles, c'est le retour en force de la navigation à la voile. C'est ce que vient mettre en valeur Vincent Lequenne, le directeur du lycée maritime et aquacole Daniel Rigolet de Cherbourg, avec sa formation de skipper. "Au-delà du prix du carburant, la problématique du climat nous pousse à chercher d'autres modes de transport", explique-t-il. Et de poursuivre : "La voile est un savoir-faire qui a été perfectionné par l'humain depuis quelques siècles."
Nicolas Tardy, de l'école de navigation à la voile Les Guides du Grand Large à Cherbourg, tire le même constat, pour la plaisance, mais aussi le transport de marchandises. "J'ai des collègues qui se sont lancés en transport de marchandises, et ça fonctionne. C'est une ouverture de marché, c'est un nouvel emploi. C'est un moyen de propulsion un peu plus économique", ajoute-t-il. Parmi ces élèves, certains vont ouvrir des entreprises de voyage à la voile, d'autres sont là car ils ont acheté un bateau à voile et veulent s'en servir.
Le nautisme, un secteur qui embauche
La bonne nouvelle pour le secteur de la navigation, du nautisme, et des constructeurs de bateau, c'est qu'il y a du travail. Les entreprises recherchent de la main-d'œuvre. "On recrute des électriciens, des ouvriers, des chaudronniers…", énumère Jérôme Guillou, directeur marketing d'Allure Yachting à Cherbourg. Certaines compétences sont des "denrées assez rares" sur le marché du travail, comme les soudeurs par exemple. "Il faut qu'on recrute et qu'on forme en interne en permanence", conclut-il.
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