Le crâne de Saint Aubert n'a plus de reliquaire. La tête de l'évêque qui a créé le Mont Saint-Michel reste exposée à la basilique Saint-Gervais à Avranches dans le sud-Manche, mais pas son coffre. La châsse qui le contenait va, elle, être restaurée. Elle est partie pour Nantes vendredi 2 décembre.
La légende du Chef de Saint-Aubert Le crâne de l'évêque d'Avranches du VIIIe siècle est reconnaissable par un trou sur l'os pariétal droit. Selon la légende, c'est un stigmate du doigt de l'archange Michel. Pendant une nuit de visions, il a demandé au prélat de lui construire une église à l'embouchure du Couesnon. Une demande que l'échange aurait fortement appuyée.
Cette restauration a pour objectif de redonner une beauté à cette œuvre, avant qu'elle ne soit exposée en 2023 à l'abbaye du Mont Saint-Michel, pour les 1 000 ans de la création du monastère. Le reliquaire est inscrit dans les objets des Monuments historiques, ce qui oblige à quelques précautions. "La conservatrice des Monuments historiques a préconisé la restauration de ce reliquaire. Sa crainte, c'était surtout qu'il y ait des petits éléments qui se détachent au cours du transport", explique Bérengère Jehan, la directrice des musées d'Avranches. Elle précise : "Ce reliquaire se porte bien, il n'a pas de pathologie particulière. Mais le fait de le déplacer, ça peut le fragiliser et entraîner la séparation de petites pièces métalliques ou de pièces comme des pierres semi-précieuses qui sont incrustées dessus."
Une opération délicate
Retirer le reliquaire de l'église n'a pas été une mince affaire.
Bérengère Jehan et les opérations pour retirer le reliquaire de la basilique
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