"Ce sont des sapins made in pays de Caux", sourit Mathéo Niemier, sur son point de vente de Toussaint, près de Fécamp. Le jeune homme, âgé de 22 ans, a récemment repris l'exploitation de sapins de la commune, étendue sur cinq hectares.
"Le sapin, c'est un peu une histoire de famille. Mon grand-père en cultivait un peu, mon père aussi… J'ai opté pour cette culture pendant mes études", explique le producteur, passé notamment par les lycées agricoles de Yvetot et de Coutances.
Des brebis pour l'entretien
Il devrait écouler environ 2 500 sapins naturels pour ce Noël 2022. "La particularité, c'est que l'on expérimente l'entretien des parcelles par des brebis shropshire, une race très spécifique qui ne s'attaque pas aux sapins mais pâture l'herbe tout autour", poursuit Mathéo Niemier. Il le sait, la production de sapins est une culture de longue haleine. "Quand on plante un sapin, il faut attendre presque dix ans pour qu'il atteigne les 2 mètres de haut. Tous les ans, on les chouchoute, un par un, pour qu'ils soient les plus beaux possibles."
Des sapins Made in Pays de Caux
Les particuliers représentent environ 20 % des clients. L'exploitation travaille aussi avec des mairies, des écoles, des entreprises ou d'autres revendeurs.
Au niveau national, 5,6 millions de sapins ont été vendus en 2021, selon une étude Kantar menée pour France Agrimer et Val'hor. Les Français déboursent en moyenne 30 € pour leur sapin, près de 5 € de plus qu'il y a dix ans.
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