Julien Bayou, député EELV, a annoncé mercredi 30 novembre le dépôt d'un recours devant le Conseil d'État pour faire annuler le décret autorisant le projet de terminal méthanier flottant au Havre, jugeant que l'argument d'une "menace grave" sur l'approvisionnement en gaz pour justifier ce terminal n'était pas valable.
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Le député, présent mercredi au Havre aux côtés d'associations locales, explique que selon le Conseil constitutionnel, "la nécessité d'installer un nouveau terminal méthanier en pleine connaissance de ses impacts environnementaux délétères ne se justifie que dans le cas d'une menace grave sur la sécurité d'approvisionnement en gaz au niveau national". Or, écrit-il, "la menace grave sur l'approvisionnement en gaz est écartée : les stocks sont pleins, l'approvisionnement a été diversifié, la consommation a baissé ainsi que les prix, la solidarité européenne a été renforcée". Les pouvoirs publics ont retenu fin juillet le projet de terminal méthanier flottant de TotalEnergies comme nouveau point d'importation de Gaz naturel liquéfié (GNL) au Havre.
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La France s'alimente aujourd'hui par quatre terminaux portuaires (deux à Fos-sur-Mer, un à Montoir de Bretagne et un à Dunkerque) et souhaitait sécuriser cet approvisionnement avec un nouveau terminal.
Amarré au port du Havre, le navire Cape Ann pourra injecter environ 10 % de la consommation annuelle française, à partir de navires méthaniers qui viendront l'alimenter avec du gaz provenant possiblement de Norvège, d'Algérie, du Qatar, des États-Unis, du Nigeria, d'Angola, ou encore d'Égypte.
(avec AFP)
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