Les nouvelles navettes pour accéder au Mont Saint-Michel sont arrivées le 14 octobre dernier. Cela va de pair avec l'entrée en jeu de Keolis en remplacement de Transdev pour la gestion des bus et des parkings. Nouvelles ? Pas tant que ça, car la structure métallique des bus reste la même. Mais alors, qu'est ce qui change ?
Tout d'abord, il y a un changement de la motorisation. Exit le diesel, place au biocarburant. C'est un peu plus cher, mais moins polluant. Il ne s'agit pas d'un remplacement complet des moteurs, mais d'une modification du logiciel dans les bus, qui n'a pas coûté d'argent public. Extérieurement, la nouvelle charte graphique du Mont a été affichée sur les navettes. Ce relooking intervient alors que les véhicules, déjà en circulation depuis une dizaine d'années, sont à mi-vie.
Une navette toutes les 12 minutes
Des navettes gratuites. C'est une volonté du Mont-Saint-Michel, et surtout, il y en aura plus. Keolis s'est engagé, par contrat, a en faire passer une toute les douze minutes. L'établissement public sera particulièrement vigilant au bon respect de cette clause. Il y aura également une meilleure information sur le passage des navettes, à la caserne comme sur le Mont, avec des écrans d'information ou des QR code à flasher pour tout savoir.
Enfin, Keolis, c'est la gestion des parkings. Les tarifs vont changer l'an prochain, à partir du 1er janvier 2023. Les nouveaux prix ne sont pas annoncés, mais il devrait y avoir une segmentation entre une hausse, une moyenne et une basse saison, et des tarifs avantageux pour les Manchois.
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