C'est une première depuis plus de 20 ans, les artisans bouchers-charcutiers sont descendus dans la rue, ce mardi 29 novembre. A l'appel de la Confédération française de la boucherie-charcuterie, ils se sont rassemblés devant l'Assemblée Nationale à Paris.
La profession dénonce la hausse des coûts de l'énergie. Contrairement aux particuliers, ces artisans ne bénéficient pas du bouclier tarifaire avec des factures d'électricité qui peuvent exploser. Ils doivent également faire face à une hausse du prix de la viande et des conséquences de la grippe aviaire.
Gilles Dumesnil - président de la Fédération des bouchers-charcutiers de Normandie
Plusieurs bouchers-charcutiers de Normandie ont fait le déplacement, avec à leur tête Gilles Dumesnil (Yvetot), président de la Fédération des bouchers-charcutiers de Normandie. Pour illustrer les difficultés de la profession, il donne l'exemple d'un collègue sur la région de Rouen : "Il payait tous les ans 22 000 euros d'électricité. Là, on lui annonce 130 000 euros. Il tente de négocier mais on lui propose encore 90 000 euros. C'est juste impossible. Il réfléchit du coup à fermer deux jours de plus par semaine et envisage des licenciements." Les bouchers-charcutiers espèrent une décision du gouvernement pour plafonner la hausse du coût de l'énergie.
Des factures d'électricité trop lourdes.
Ce mardi, une délégation a été reçue par les députés. Mercredi 30 novembre, Jean-François Guihard, le président de la Confédération française de la boucherie-charcuterie, a rendez-vous avec Olivia Grégoire, la ministre des PME, à Bercy.
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