STREF avait fait la demande pour une exploitation d'une durée de trente ans. Le préfet de Seine-Maritime, Rémi Caron, n'a pas répondu favorablement à la demande de l'entreprise. En effet, le site se situerait "dans une zone à dominante naturelle et agricole et à vocation de tourisme et de loisirs, qui fait l’objet de mesures de protection", explique la préfecture. "Une partie du projet devrait ainsi s’implanter dans des zones classées Natura 2000 (...). Le site est également inscrit au titre du Code de l’environnement". Enfin, "l'activité envisagée est peu compatible avec le projet de classement des boucles de la Seine, qui a été entamé avec la procédure de classement de la boucle de Roumare".
Une telle exploitation aurait également généré un trafic de poids lourds estimé à 60 véhicules par jour. Toutefois, la préfecture n'exclut pas que cette activité puisse être menée sur un autre site, qu'il conviendra de déterminer.
A noter que STREF pourra continuer à extraire des matériaux sur son site de Jumièges jusqu'en 2018. "La période de sept ans à venir, au terme de laquelle l’extraction sur place cessera, sera mise à profit pour rechercher, avec le département de la Seine-maritime et la CREA, un site plus compatible avec la nouvelle activité, activité qui est indispensable aux chantiers de bâtiment et de travaux publics dans la région. La recherche de cet autre site devra sauvegarder la pérennité des emplois", conclut la préfecture.
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