Ce type d'incident est rare, mais spectaculaire. Lundi 21 novembre, en début d'après-midi, le paquebot Renaissance, amarré sur un chantier naval de Brest (Finistère), a rompu ses aussières (cordage employé pour l'amarrage des navires), en raison de très fortes rafales de vent. La coque du bateau, qui sera prochainement baptisé au Havre, est venue toucher celle d'un méthanier amarré sur le quai d'en face, dont la carène a été légèrement enfoncée, relate Le Télégramme. Six remorqueurs portuaires et côtiers ont été mobilisés pour procéder à la sécurisation du navire.
"Des tôles froissées"
La Compagnie française de croisières (CFC), propriétaire du paquebot, se veut rassurante. "Renaissance a subi quelques dommages sans gravité, suite à la tempête s'étant abattu sur Brest", indique-t-elle à ses futurs croisiéristes sur les réseaux sociaux. Le navire est entré comme prévu en cale sèche, mardi 22 novembre au soir, pour subir une importante rénovation. Un chantier qui permettra également "la réparation des tôles froissées après l'incident".
Le 21/11 à 14h30 le port de commerce de Brest demande le concours de la base navale suite à la rupture des aussières à quai du navire à passagers Renaissance. En 40 min 6 remorqueurs portuaires et côtiers rallient la zone et procèdent au remorquage et à la sécurisation du navire. pic.twitter.com/7htldkinCo
— Préfecture maritime et commandement en chef ATLANT (@premar_ceclant) November 21, 2022
Le baptême du Renaissance, qui s'appelait autrefois le MS Maasdam, est prévu début février au Havre, avant deux croisières inaugurales, les 10 et 25 février, direction la Norvège et ses aurores boréales.
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