Mise à jour à 16h40 : "L'enquête a été ouverte du chef d'homicides involontaires notamment, et c'est donc sous cette qualification que les cinq sauveteurs de la SNSM ont été placés en garde à vue", a déclaré à l'AFP le procureur du Havre Bruno Dieudonné.
Du nouveau dans l'affaire du naufrage du Breiz, durant lequel trois jeunes marins ont péri. Les cinq bénévoles de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) ayant remorqué le chalutier au large de Ouistreham sont toujours placés en garde à vue. Selon la Société nationale de sauvetage en mer, cela fait donc plus de 24 heures qu'ils sont entendus par les gendarmes à Caen.
En réaction et par solidarité, les huit stations de la SNSM du Calvados se mettent en indisponibilité. Et ce, au moins jusqu'à ce que la garde à vue soit levée. "C'est normal qu'ils soient entendus, qu'ils collaborent, pour établir la vérité sur cette enquête, témoigne Philippe Auzou, délégué départemental de la SNSM. Ce que je ne comprends pas c'est qu'ils passent une nuit en garde à vue. Ce sont des bénévoles qui donnent de leur temps, c'est un manque de respect."
La SNSM s'appuie également sur un rapport du bureau d'enquêtes sur les événements de mer, qui mettait hors de cause les cinq sauveteurs.
Contacté ce matin, le parquet du Havre, en charge de l'enquête, n'a pas souhaité communiquer.
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Je suis solidaire de ces braves sauveteurs SNSM dont un que je connais très bien je l'ai eu comme gentil voisin et à mon école de conduite. Voilà le remerciement scandaleux à des bénévoles secouristes. La France devrait avoir honte, ces pratiques qui n'ont pas de nom, que des incapables dans notre soi disante justice. Arrêtez de salir la France et d'emmerder les bons Français.
Une démission collective de toutes les stations SNSM s'impose.