Né à Marseille en 1998, le prévenu était jugé jeudi 10 novembre par le tribunal de Caen. Il comparaissait pour usage, vente et détention de stupéfiants, et refus de se soumettre aux autorités judiciaires. Les faits se sont produits le 12 novembre 2021, dans le quartier de la gare de Caen. Les policiers remarquent deux personnes dans un renfoncement, en plein commerce. Le contrôle est effectué par les forces de l'ordre, qui trouvent sur le prévenu du cannabis et de l'héroïne. L'homme sort alors un couteau de cuisine. Il dira qu'il a pris la veste de sa copine et que le couteau était dans une poche… Dans un premier temps, il refuse de donner son adresse. Il finit par avouer qu'il habite chez son père et, à ce domicile, les policiers retrouveront de la résine de cannabis, 31 sachets de MDMA (ecstasy) et une balance. Il reconnaîtra également qu'il consomme du cannabis depuis l'âge de 16 ans et qu'il vend régulièrement des stupéfiants. Mais il refuse catégoriquement de donner le code de son portable, pour, dit-il, "protéger ses clients", acheteurs ou vendeurs.
"La solution de facilité"
À la barre, le jeune homme reconnaît les faits et précise qu'il a totalement changé, qu'il ne consomme plus de drogue, ni d'alcool. Il ajoute :"J'avais cédé à la solution de facilité, mais maintenant, j'ai un travail régulier, je ne prends plus de stupéfiants et ne vends plus rien." Dans son réquisitoire, le procureur dit que les faits sont reconnus et caractérisés et que la proximité de la gare est propice à ces trafics. Cependant, il est dubitatif quant au couteau "trouvé dans la poche" du manteau de son amie. Après délibéré, le prévenu est condamné à 6 mois de prison avec sursis probatoire de 2 mois, obligation de stage, formation et soins pour usage de stupéfiants, interdiction de détenir une arme pendant 2 ans et confiscation des biens saisis.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.