Certains indices ne trompent pas : après deux ans de travaux, le centre vient de doubler sa surface, aidé par la Région Haute-Normandie, qui n’a pas hésité à mettre la main à la poche, plus de 15 millions d’euros.
“Nous anticipons”
Créé en 1991, le lieu emploie 23 personnes, du docteur en physique (bac +8) au technicien (bac +2), et dispose de douze cellules d’essai moteur. A terme, vingt nouveaux cerveaux pourraient rejoindre ses rangs. Leur spécialité : concevoir les moteurs de demain. “Depuis vingt ans, nous travaillons sur la réduction des émissions de polluants et de gaz à effet de serre”, explique son directeur général, Frédéric Dionnet. Moteurs à taux de compression variable (projet Flower), permettant de réduire la consommation de près de 30 %, à compression rapide ou hybrides (projet Romane) : le Certam s’est imposé aux côtés des grands acteurs de la recherche normande. Il fait ainsi partie du pôle de compétitivité Mov’eo. L’union stimule.
Mais comment arriver à intéresser les grands industriels et constructeurs, ses clients ? “En proposant une vision sur cinq ou dix ans. Nous anticipons au maximum. Nous avons commencé à travailler sur les nano-particules il y a quinze ans”. Le défi du Certam est d’être prêt le jour où les industriels s’intéresseront vraiment à une nouvelle technologie. Mais la concurrence est féroce. “C’est une bataille de tous les jours”, souligne Frédéric Dionnet.
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