Réduction des consommations de carburant et des émissions de CO2 sont les deux mamelles qui nourrissent le gros des recherches des motoristes. Ils vont devoir encore progresser pour répondre à l’objectif drastique fixé par les instances européennes pour 2020 : pas plus de 95 g/km de CO2 par voiture, en moyenne.
Les prochains modèles électriques contribueront à faire passer ce cap, mais Renault vient aussi de présenter, à cet effet, une nouvelle génération de 4 cylindres turbo-diesel, dont le premier maillon est un 1.6 dCi de 130 ch, remplaçant le 1.9 dCi de même puissance.
Mis en évidence par une réduction de cylindrée de 300 cm3, le rendement bien supérieur du nouveau propulseur s’accompagne d’une somme d’innovations suffisamment originales pour être couvertes par trente brevets. Dont trois sont des transpositions directes de la Formule 1, telles les cotes super-carrées de l’équipage mobile, le refroidissement transversal plus efficace, ou encore la segmentation particulière de cette nouvelle famille de turbo-diesel. Moyennant quoi le 1.6 dCi 130 ch émet 20 % de CO2 de moins sur son devancier, soit 1 litre/100 de gazole épargné. C’est plus à l’oreille qu’à l’accélérateur que le progrès s’avère sensible, car la sonorité diesel est devenue indiscernable, à l’exception de certaines phases, comme le ralenti. Essayé sur les Scénic et Grand Scénic avec lesquels il accomplit ses débuts, avant d’essaimer sur l’ensemble de la gamme Mégane, le 1.6 dCi 130 ch est aussi bien plus vif. Et désormais comparable à un moteur à essence dans son utilisation.
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