Les soldes, ce n'est plus ce que c'était ? “C’est la catastrophe”, juge même Rose Gazepa, la responsable des deux boutiques “Esprit”, dont l’une est située dans la galerie commerçante de l’Espace du Palais et l’autre à l’extérieur. “Les autres années, je n’avais pas une minute pour souffler ; ce qui n’a pas été le cas cette fois”. Selon elle, la baisse par rapport à 2010 atteindrait près de 20 %, malgré un début d’année plutôt correct. Finalement, cette année, c’est le printemps qui a sauvé l’été.
“Les soldes ont perdu leur raison d’être. Désormais, les clients voient des promotions, des soldes privés ou des braderies en permanence, et achètent sur internet”. Un avis partagé par d’autres. “Il n’y a plus le même engouement”, estime Christine Caron, vendeuse à “Bazar”.
Cette année, le gouvernement a décidé de faire débuter les soldes le 22 juin, une semaine plus tôt qu’en 2010. Un choix pas toujours approuvé les commerçants. De surcroît, l’an passé, Rouen Impressionnée avait draîné un flux touristique très profitable aux boutiques du centre-ville.
“Cela fait seulement deux ans que je suis installée, mais nous discutons beaucoup avec les autres commerçants. Il y a un malaise à Rouen. Avec les travaux, la difficulté de stationner, les gens viennent moins dans le centre, ou alors restent dans les rues piétonnes”, affirme Sylvie Dutot, la gérante de “Chauss’Confort”, boutique située rue du Gal Leclerc.
Quel est le bilan du côté d’Unibail-Rodamco, le propriétaires des centres Saint-Sever et Docks 76 ? Beaucoup plus positif. “Les soldes ont démarré très mollement”, confie Philippe Varin, le directeur. “En revanche, le 29 juin, ça a décollé. Globalement, les résultats sont très bons”.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.