La Cop 27, conférence mondiale sur le climat, se déroule jusqu'au vendredi 18 novembre à Charm-El-Cheikh, en Égypte.
Les dirigeants mondiaux ont deux semaines pour trancher entre "coopérer ou périr", selon les mots du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en ouverture. Outre les représentants de près de 200 pays, des ONG et des entreprises participent également à ce rendez-vous. C'est le cas de la société Towt, basée au Havre, invitée par les États-Unis et la Norvège à participer au Green Shipping Challenge, le défi du transport écologique.
Des rencontres
"Je cours partout, explique Guillaume Le Grand, son cofondateur. La Cop permet d'échanger avec beaucoup de monde, sans forcément que ce soit planifié à l'avance. Des Norvégiens, des Danois, des Chiliens… Ce sont des acteurs maritimes que l'on ne peut pas rencontrer très facilement, avec lesquels on se découvre des points communs. Cela permet de planter des graines en espérant que cela nous ouvre de nouvelles opportunités."
Guillaume Le Grand
Towt a déjà lancé la construction de deux voiliers-cargos, pouvant transporter chacun mille tonnes de marchandises. Le chef d'entreprise profitera d'être en Égypte pour afficher de plus amples ambitions, à horizon 2035. "On promeut une solution qui est un peu le David contre Goliath du transport maritime, mais on se dit que la Cop est un bon endroit pour avancer nos arguments."
Parler… et agir
Le Havrais juge qu'il est "important que les Nations unies continuent de se parler" sur le sujet du climat, mais il émet toutefois des réserves quant à l'impact de ces conférences mondiales. "C'est un monde qui n'est pas en train de se décarboner dans les faits, juste en train d'en parler, j'en suis conscient." Quant à l'Égypte, pays d'accueil de cette Cop 27, "elle fait de cet événement la vitrine d'un régime triomphant", estime Guillaume Le Grand. Même s'"il n'y a pas que des cravatés" dans les allées, les actions coups de poing qui ont animé les Cop organisées en Europe ne sont pas vraiment à l'ordre du jour dans le pays. "J'ai cru comprendre que des rassemblements d'activistes égyptiens étaient dans l'air mais, très clairement, quand on est sur le congrès, on n'en parle pas", constate le Havrais.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.