C'est une histoire peu banale qui était jugée jeudi 3 novembre, au tribunal judiciaire de Caen. Un homme était accusé de violences sur sa compagne. La présidente expose les faits. Le 10 juillet 2022, la gendarmerie de Ouistreham est appelée par une femme. Elle dit que son compagnon l'a menacée de mort avec un couteau. À leur arrivée au domicile du couple, les gendarmes trouvent une situation calme. La victime explique que son concubin, avec lequel elle vit depuis 32 ans, est schizophrène et qu'actuellement son traitement ne semble plus efficace.
La victime déforme les propos
Au moment des faits, l'homme est alcoolisé (2,32g d'alcool dans le sang). Elle décide de vider la bouteille de vin dans l'évier. Alors, énervé, il la menace avec un couteau de cuisine puis un couteau de chasse en disant "je vais te crever". Après l'appel aux forces de l'ordre, il aurait continuer ses menaces. À la barre, l'homme se justifie, reconnaissant qu'il était bien sous l'empire de l'alcool, mais qu'il tenait le couteau car il faisait la cuisine. Il dit s'être énervé après elle sans vouloir lui faire du mal. Lors de l'audience, sa compagne confirme les propos de son compagnon. Elle avance que les éléments donnés à la police concernaient une dispute d'il y a dix ans. Elle ajoute : "Je ne me considère pas comme victime." À la surprise de la présidente, elle dira qu'elle voulait juste que les gendarmes conduisent son compagnon à l'hôpital pour le faire soigner. Ce à quoi la magistrate lui fera remarquer que ce n'est pas le rôle de la gendarmerie. Après les faits, l'homme a eu interdiction de s'approcher de sa compagne. Il écope, en plus, de 4 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois, obligation de soins pour alcoolisme, cinq ans d'interdiction d'avoir une arme à déclaration et confiscation des deux couteaux. Il devra aussi payer une amende de 127 euros.
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