Ce week-end, vous allez peut-être aller vous balader en forêt, aller aux champignons… et le sujet fait souvent polémique : vous allez peut-être y croiser des chasseurs dont l'activité est nécessaire pour limiter la population des animaux sauvages.
D'où l'importance de la première expérimentation lancée vendredi 4 novembre, en forêt domaniale du Haras du Pin, près d'Argentan. Les jeunes chasseurs venus de toute la France viendront désormais s'y former à une nouvelle technique : la traque-affût. Pour un même nombre d'animaux abattus que lors des battues habituelles, "le nombre de jours de chasse est moins important" explique Florian Lemaire, de l'Office national des forêts. Pour arriver à ces résultats, les chasseurs n'effectuent plus les battues en se postant autour de la forêt, "mais désormais ils sont à l'intérieur, où les animaux bougent moins vite", explique Alexandre Mercier, le président national des jeunes chasseurs, venu pour l'occasion de son département du Doubs, qui explique : "Le nombre de balles tirées pour chaque animal abattu est plus faible : 2,8 en moyenne, contre 8 lors des battues traditionnelles." Pour davantage de sécurité, les chasseurs sont positionnés sur des miradors, d'où ils tirent donc vers le sol, et leur zone de tir est limitée à quarante mètres.
Réduire le nombre de jours de battues est important sur le vaste domaine du Haras du Pin, qui développe actuellement en forêt des balades à pied, à VTT ou en voiturettes et qui va y implanter des cabanes dans les arbres, pour y loger les touristes.
Ecoutez ici les explications de Florian Lemaire et d'Alexandre Mercier:
Les prochaines chasses en traque-affût sur le domaine du Pin sont programmées : samedi 19 novembre, vendredi 2 et samedi 17 décembre, vendredi 6 et samedi 21 janvier, vendredi 3 et samedi 18 février.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.