A midi dans les jardins de l’hôtel de ville, il y a ceux qui se prélassent sur les bancs, ceux qui traversent les allées à grands pas et ceux, plus rares, qui en profitent pour regarder le passage du soleil sur la méridienne. “C’est vrai, elle n’est pas franchement mise en valeur”, concède Véronique Hauguel. Vice-présidente de l’Association Sciences en Seine et Patrimoine, cette ancienne professeur de mathématiques s’est passionnée depuis dix ans pour tous les instruments de mesure et en particulier les cadrans solaires. Avec Elisabeth Hebert, présidente de l’association, elle forme un tandem historico-scientifique qui entend faire vivre ce petit patrimoine.
Circuit dans la ville
“Neuf cadrans solaires ont été répertoriés à Rouen et trois méridiennes (qui donnent le midi solaire)”. Visibles au détour d’une rue, ou à l’abri dans les cours, toujours assez discrets, “mais avec l’association du P’tit Pat’ Rouennais, nous réfléchissons à les remettre en valeur”. Pour Véronique Hauguel, l’intérêt du cadran solaire est d’être au carrefour de nombreuses disciplines : “Il y a à la fois une dimension artistique, mais aussi scientifique avec une référence à l’astronomie et aux mathématiques, une dimension historique alliant la grande Histoire, l’histoire de la ville, l’histoire du temps et même une contribution du grec et du latin avec les chiffres et les devises” ! Le sujet séduit.
L’association organise également des circuits, notamment aux journées du patrimoine. “Nous partons en général de la caserne Philippon puis nous traçons un circuit dans la ville”. Avec une démonstration technique à la clef. Comptez trois heures de visite mais c’est promis, au coucher du soleil, tout le monde sera rentré !
Infos sur http://assprouen.free.fr
Ariane Duclert
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