Xavier Tourmente est à la coiffure ce qu’un grand couturier est à la Haute Couture française. Et pour cause : en 2003, il a conquis, à coup de ciseaux, de soins et de talent, le titre convoité de Haute Coiffure française. Un titre d’autant plus prestigieux qu’il est rare : seuls 103 coiffeurs peuvent s’en prévaloir en France, quand on compte près de 60 000 salons.
“Valoriser l’image de mes clients”
“J’ai toujours voulu être coiffeur parce que j’aime le relationnel, la création, la mode aussi. Mais aussi parce que j’ai été élevé dedans”, glisse-t-il. Sa paire de ciseaux, Xavier Tourmente l’a promenée à droite à gauche après être passé par le CFA de coiffure du Havre. Il a fait ses armes “à l’extérieur” et a ouvert, à 25 ans, son premier salon de coiffure. Depuis chaque mèche coupée, colorée, coiffée s’est transformée en un tapis rouge qui l’a conduit, il y a un an à être nommé ambassadeur international pour la marque Schwarzkopf. La plus haute distinction qu’une marque puisse accorder à un coiffeur. Son secret ? L’amour du travail bien fait jusqu’à la perfection. “J’aime la coiffure “coiffée”, le travail léché.” L’amour aussi du soin “sur-mesure”, et des produits naturels qui protègent le cheveu.
Si vous lui demandez ce qui lui plaît dans ce métier, il répond dans un sourire : “J’aime pouvoir valoriser l’image des gens qui viennent me voir.” Car la transformation en tant que telle ne l’attire pas : “autant prendre une tondeuse et le changement est flagrant !” Mais trouver la coiffure qui plaira et conviendra à tel visage ou telle personnalité, oui. Et cela requiert autrement plus de savoir-faire, de flair même. Avec pour récompense “le sourire de la personne lorsqu’elle aperçoit son reflet dans la glace.”
Anne Letouzé
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