La grève est levée depuis lundi 31 octobre, à la mi-journée, sur la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l'Orcher.
Entamé le 27 septembre, le conflit, initié par la CGT, portait sur la hausse des salaires. Le syndicat a organisé cinq prises de paroles sur le site depuis la fin de semaine dernière, pour décider de la suite à donner au mouvement.
Mi-octobre, la CGT n'avait pas signé l'accord salarial, paraphé par la CFE-CGC et la CFDT, qui prévoyait une augmentation générale de 5 % à partir de 2023, assortie de hausses individuelles et d'une prime de 3000 à 6000 €. Les grévistes demandaient initialement un rattrapage de 7 % dès l'année 2022 et 3 % d'augmentation liée aux bénéfices records de l'entreprise. Mais aucun accord n'a pu être trouvé.
Cinq semaines de grève
Le conflit social, d'une longévité inédite dans l'histoire de la raffinerie de Gonfreville, aura duré cinq semaines. Une douzaine de jours seront nécessaires pour remettre en route la totalité des unités.
La CGT de TotalEnergies a d'ores et déjà prévu de participer jeudi 10 novembre à la prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle pour la hausse des salaires.
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