Stop ou encore ? Un mois jour pour jour après le début de la grève chez Total, les salariés de la raffinerie de Gonfreville-l'Orcher devaient se prononcer, jeudi 27 septembre, sur la suite du mouvement social pour une hausse des salaires. L'assemblée générale a réuni une centaine de personnes devant le site, en début d'après-midi.
Les salariés présents se sont prononcés en majorité pour une poursuite de la grève. La raffinerie TotalEnergies reste donc à l'arrêt, au moins jusqu'à la prochaine assemblée générale, fixée au mercredi 2 novembre, à 14 heures.
Conscients que le mouvement s'essouffle, les grévistes se sont interrogés sur la forme à donner à leur mouvement. Ils souhaitent une grève plus offensive. Ils devaient, cet après-midi, aller à la rencontre de la direction pour leur exposer une nouvelle fois leurs revendications. Ils réfléchissent également à installer des piquets de grève plus durs devant l'entrée du site de Gonfreville.
6,6 milliards de bénéfices pour Total
Cette poursuite du mouvement intervient alors que le groupe TotalEnergies a publié, dans la matinée, ses résultats du troisième trimestre : 6,6 milliards d'euros de bénéfices, soit une augmentation de 43 % par rapport au troisième trimestre 2021. La CGT espère toujours une hausse des salaires de 10 % dès 2022. Le syndicat n'a pas signé l'accord proposé par la direction, paraphé par la CFE-CGC et la CFDT, mi-octobre.
La situation reste par ailleurs compliquée à la pompe dans certains départements : selon le gouvernement, 15 % des stations-service étaient encore en rupture d'au moins un carburant, en ce milieu de semaine.
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