Le communiqué de presse de Catherine Morin-Desailly dans son intégralité, daté du 28 juillet "En déplacement cette semaine dans l’ensemble du département à la rencontre des maires, Catherine Morin-Desailly note que cette hausse est unanimement dénoncée par les fédérations de parents d’élèves et une large majorité d’élus locaux qui ont été mis devant le fait accompli (ils ont été informés par les familles, destinataires elles, d’un courrier du Département). Catherine Morin-Desailly tient à affirmer son soutien au président de l’association des Maires, Denis Merville, et à Pascal Martin, président du groupe Alternance 76 au Conseil Général, qui dénoncent la soudaineté d’une telle décision dont la faute est injustement rejetée sur l’Etat, ainsi que sa brutalité (on pourrait passer d’une hausse de 30 à 130 euros en quelques semaines !). Pour le moins, cette hausse aurait dû être concertée et progressive ce qui aurait permis aux élus de s’organiser, mais le désengagement brutal et unilatéral du Département laisse à imaginer de graves difficultés financières dans lequel sa gestion contestable et contestée l’a entrainé depuis maintenant 7 ans que la gauche est aux commandes. La crise financière, qui en effet a fragilisé l’ensemble des collectivités, ne date que deux ans. La suppression de la taxe professionnelle, souvent accusée, a été remplacée par la CVAE qui, jusqu’à preuve du contraire, rapporte plus aux collectivités qu’auparavant. Si les responsabilités en matière de politique sociale des départements se sont alourdies (RSA, APA, PCH…), cela ne saurait justifier l’endettement massif (plus d’un milliard d’euros) du Conseil Général de la Seine-Maritime, deuxième département le plus riche après les Hauts de Seine, que Charles Revet avait laissé en 2004 avec un compte administratif positif. On ne peut donc que constater ce qui avait été déjà dénoncé pendant la dernière campagne des Cantonales, un déficit de gestion qui depuis ces sept dernières années a conduit à augmenter les dépenses administratives et de communication de manière inconsidérée. Devant de telles hausses injustes dont le coût risque d’être répercuté sur les familles, Catherine Morin-Desailly pense qu’il serait avisé que la Majorité actuelle songe à trouver d’autres solutions pour faire des économies (par exemple sur les frais de réception, sur les maisons du département …) Ces sommes pourraient être re-ventilées sur la ligne budgétaire affectée au transport scolaire et faire que la hausse soit ainsi allégée."
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