"Je suis le bon pote calme, celui sur qui on peut compter", se décrit Alexandre. "Une fois sur le terrain, je ne suis plus le même, je suis rapide et agressif", ajoute-t-il. Ce jeune pivot de 22 ans, passé par Cesson-Rennes et Angers, évolue chez les Vikings de Caen depuis le début de la saison de Proligue. Portrait d'un jeune joueur qui ne vit pas qu'à travers le handball.
Le handball, mais pas seulement
Arrivé à Caen cet été, après avoir connu la relégation avec Angers la saison précédente, il est venu en tant que challenger. Dans le rouage de Jordan Allais et Nabil Slassi, Alexandre Abily peine à faire sa place pour l'instant. "Ce que je veux, c'est être important pour l'équipe. Passer le plus de temps possible sur le terrain est ma satisfaction. Je suis déçu par mon début de saison, je n'ai pas passé beaucoup de temps sur le terrain et je n'ai été que trop peu décisif", explique-t-il. Il est décidé à aider les Vikings à se redresser tout en retrouvant l'alchimie collective du début de saison qui faisait la force des Caennais. Curieux de faire ce qu'il aime, Alexandre découvre sans cesse des nouvelles activités et sait saisir les opportunités qui viennent à lui. Passionné de handball, il trouve de l'attirance vers d'autres domaines. La cuisine et le poker en font partie par exemple. "Dans le poker, j'aime beaucoup les cartes. Au-delà de ça, c'est un jeu qui désacralise les jeux de chance, un jeu où il faut avoir beaucoup de compétences pour performer", développe-t-il.
"Le mannequinat ? Une opportunité venue sur un plateau"
Joueur amateur, il fait des erreurs, mais il cherche à être un "tight", qui signifie serré. En d'autres termes, il cherche à être un joueur qui joue très peu de main, mais lorsqu'il le fait, c'est de manière agressive et déterminée. Et puis, il y a la photo et le mannequinat. Lors de son passage à Angers, il a eu l'occasion de faire des shooting-photos. Un beau jour, lorsqu'il déjeunait en terrasse, un photographe amateur souhaitant se professionnaliser est venu vers lui pour lui proposer de collaborer. "Mes proches m'ont beaucoup conseillé de me lancer. Comme cette opportunité est venue sur un plateau, je l'ai saisie", raconte le jeune homme d'1,94m, la chevelure rousse prise au vent. Les deux séances photos qu'il a réalisées - le coup d'œil vaut le coup sur son compte Instagram - lui ont donné des idées d'ailleurs. Il a essayé de se lancer sur Paris. Il est dans l'attente d'une proposition qui lui permettra de faire ses premiers pas dans le mannequinat ou la photo dans la capitale.
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