Jeudi 13 octobre se déroulait la journée national de la résilience face aux risques. La veille, la centrale nucléaire de Paluel a mis en place un scénario fictif dans lequel plusieurs pannes se sont succédé. Les équipes ont été mobilisées pour tester les dispositifs d'alerte et les diverses procédures à mettre en place en cas d'incident. Lors de cette journée, "on a perdu la source froide, donc tout le refroidissement par la mer était indisponible, on a dû trouver des moyens annexes. Ensuite, un local a été inondé. Les équipes ont réussi à résoudre les problèmes", rappelle le directeur de la centrale Jean-Marie Boursier. L'objectif, tester la façon dont fonctionne la communication de crise. "On réalise ce type d'exercice tous les quatre ans car il mobilise de nombreuses personnes."
Jean-Marie Boursier, directeur de la centrale de Paluel
"Les exercices permettent de voir ce qui marche"
Le lendemain de l'exercice qui a mobilisé près de 160 personnes de la centrale de Paluel, l'école de Saint-Valery-en-Caux Costes et Bellonte a elle aussi été sollicitée pour tester les dispositifs à mettre en place en cas d'incident à la centrale. Lors de cette journée, toute l'école a été évacuée. Des cars attendaient les élèves et leurs professeurs devant l'établissement pour se rendre à la salle Daniel-Pierre, à Cany-Barville. "Toutes les écoles ont des Plans de plan particulier de mise en sûreté (PPMS). S'il y a évacuation, on s'organise. On attendait le déclenchement. Les exercices permettent de voir ce qui marche et ce qu'on peut améliorer", indique la directrice de l'école, Sophie Mardoc.
La salle Daniel-Pierre de Cany-Barville réquisitionnée pour l'exercice
Une fois les élèves et leurs professeurs arrivés à Cany-Barville, plusieurs ateliers ont été installés à la salle Daniel-Pierre, réquisitionnée pour accueillir l'établissement scolaire. Dans un camion, certains enfants ont réalisé un examen particulier : ils ont pu vérifier, grâce à une machine spécifique, le taux de radioactivité dans leur organisme. Le but, les préparer en amont sans provoquer la panique en cas de réel incident. "Je pratique les examens anthropo-radiométriques donc je vais mesurer la radioactivité gamma dans l'organisme des personnes", explique Laura Fabbiano, technicienne en mesure nucléaire. D'autres ateliers ont aussi permis aux plus jeunes de comprendre le fonctionnement de la centrale nucléaire de Paluel et de son importance.
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