Le groupe TotalEnergies et deux syndicats majoritaires semblaient, vendredi 14 octobre, en voie de s'accorder sur une augmentation des salaires dans le groupe, mais la CGT, à l'origine de l'arrêt de travail, a refusé tout accord et promis de continuer la grève. Le mouvement est reconduit ce vendredi matin sur les cinq sites déjà en grève, dont celui de Gonfreville-l'Orcher.
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Dans la nuit de jeudi à vendredi, les représentants des deux syndicats réformistes CFDT et CFE-CGC sont sortis du siège de TotalEnergies à La Défense, pour annoncer qu'ils étaient favorables à la dernière proposition de la direction, selon eux de 7 % d'augmentation de salaire et 3 000 à 6 000 euros de prime. La CGT, elle, avait déjà quitté l'immeuble, non sans avoir préventivement dénoncé l'accord des deux autres syndicats, forts de 56 % de représentativité à eux deux.
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Du côté d'ExxonMobil, "il n'y a pas de gréviste" vendredi matin sur le site de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-sur-Seine, où une grève pour réclamer des augmentations de salaire avait débuté le 20 septembre, a annoncé le syndicat FO. "Les salariés ont décidé de rentrer travailler mais de mettre un ultimatum à la direction pour la négociation annuelle obligatoire du 6 décembre." Un nouveau vote pour décider de la reprise ou non de la grève se tiendra à 14 heures.
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