Ils sont plusieurs à avoir fait une sale tête en piochant dans leur assiette de pâtes jeudi 6 octobre, au lycée caennais Camille Claudel. Des petits asticots étaient présents. Voyons ce qui est vrai ou faux dans cet incident.
1. Tous les élèves ont mangé ce plat infecté
Faux. Seul un tiers de l'effectif du lycée a pu choisir ce plat lors de son passage au self, sachant qu'un autre repas était proposé, à la guise de chacun. "Dès que l'on a remarqué la présence de vers, nous avons proposé une autre nourriture aux élèves et à notre personnel", assure le proviseur Jacky Borowczak.
2. Les vers n'étaient pas dangereux pour la santé
Vrai. Les pâtes, cuites comme crues, ont été analysées par un laboratoire. Les résultats sont visibles sur le site du lycée, "je me suis engagé à jouer la transparence", témoigne le proviseur. Le constat : les vers ne représentaient aucun danger pour la santé de leurs consommateurs.
3. La cantine du lycée est à remettre en cause
Faux. Vendredi 7 octobre au petit matin, la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Calvados est venue rendre visite aux installations du lycée. Après un contrôle de plusieurs heures et de fond en comble, rien n'impute la cantine du lycée Camille Claudel.
4. Le lycée a pris toutes les précautions possibles
Vrai. "Nous avons immédiatement entrepris la désinfection et désinsectisation de la réserve. Nous avons jeté près de la moitié de la nourriture qui était dans des sacs en papier ou cartons : riz, papier, semoule… Je suis vraiment désolé de ce gaspillage, mais il était nécessaire de jeter la nourriture par souci de précaution, quand bien même il est probable qu'elle n'était pas infectée. On aurait envoyé à la poubelle entre 2 000 à 3 000 € de nourriture", se lamente Jacky Borowczak. Il précise avoir travaillé de concert avec la région pour que cet incident reste isolé.
5. La nourriture est régulièrement contrôlée
Vrai. La nourriture est analysée par un laboratoire "très régulièrement, au moins une fois par mois". Des prélèvements et des contrôles peuvent être réalisés de manières inopinées, et enfin la DDPP peut choisir de montrer le bout de son nez à n'importe quel moment. Le proviseur précise d'ailleurs que le contrôle du vendredi matin n'était pas prévu. Enfin, l'équipe de restauration du lycée fabrique chaque jour "un plat test". Visiblement, les petits vers logés à l'intérieur des pâtes, des pennes, ont réussi à passer entre les mailles du filet.
6. Des élèves ont pris leurs distances avec la cantine
Vrai. Quelques élèves ont pour le moment décidé de ne pas revenir au self. Le proviseur indique le comprendre, sous le coup de l'émoi, mais il espère que ces derniers reviendront prochainement, et que la confiance sera de nouveau de mise, au vu des mesures prises et de la transparence affichée.
7. C'est un phénomène qui n'est pas si rare
Vrai. Même s'il s'agit du premier incident de ce type au lycée Camille Claudel et que nous n'avons pas d'autres exemples récents dans l'agglomération, il arrive assez régulièrement au niveau national que la nourriture d'un établissement scolaire présente quelques petits soucis.
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Faire un contrôle le lendemain matin, après que les stocks soient vidés et la cuisine nettoyée. Cela n'a pas de sens.
Les abricots ne seraient pas venus si tout étaient nickel.
C'est quand même hallucinant que des élèves aient eu des asticots dans leurs assiettes. Où est l'hygiène, personne en servant les plats n'a vu ce qu'ils servaient?
Cela arriverait dans un restaurant il serait fermé illico presto
Des asticots dans les pâtes non cuites ? Ça m'étonnerait bien , ce serait des charençons je dirais ok , mais dans le sec alimentaire je n'ai jamais vu d'asticots.🤔
Ce sont des farines et ce n'est pas rare !